Voilà donc une légère faute de mise en scène qui a précisément pour cause l’observation exacte de la nature dans certains cas particuliers; et la faute a consisté dans la substitution d’une image particulière à l’image générale qui seule répondait à l’idée que se faisaient du fait représenté les dix-huit cents spectateurs.
La réalité est une cause formelle et non finale d’une évolution dramatique. Dans la réalité cependant que de traits particuliers et variables viennent s’y joindre, selon la nature de chacun, l’abondance des sanglots et des pleurs, les cris de timbres différents, les mouvements souvent désordonnés, l’abandon de soi-même, etc. Quant à nos pièces modernes, il me paraît nécessaire que les auteurs mettent un terme à la confusion qui dure depuis trop longtemps entre les actes et les tableaux, et qu’ils réservent le nom d’_acte_ à toute suite de scènes formant un tout dramatique partiel, terminé par cette interruption du spectacle qu’on appelle un entr’acte.